Geekeries et d'autres choses2024-01-29T10:26:26+01:00urn:md5:51ff50324f4f72c0e78683659647f2c8DotclearMes problèmes de suspend, et comment je les ai résolusurn:md5:d67b9d823730a607066156a647a4642a2015-07-05T10:36:00+02:002024-01-29T11:19:43+01:00Julien WajsbergInformatiquelinuxsuspendsystemdtouchscreen<p>Depuis quelque temps, je restais sur le noyau 3.14 car c'était le seul qui fonctionnait sans trop de souci. Notamment les noyaux plus récents provoquaient des soucis au <em>suspend</em>: le PC se réveillait presque immédiatement.</p>
<p>J'ai essayé récemment le noyau 4.1 compilé manuellement, et j'ai eu le même souci... et même un souci supplémentaire puisqu'il ne se mettait parfois même plus en veille. Il était temps de déboguer un peu tout ça.</p>
<p><strong>Update novembre 2016</strong>: j'ai changé le type de service pour <code>multitouch_reload</code>.</p> <h3>Le PC ne se met plus en veille.</h3>
<p>La première étape consiste à comprendre pourquoi le PC ne se mettait plus en veille. Un peu de logs supplémentaires nous seraient utiles. Le plus simple pour les activer temporairement est d'exécuter la commande suivante en <em>root</em>:</p>
<pre>
systemctl set-environment SYSTEMD_LOG_{LEVEL=debug,TARGET=journal}
systemctl restart systemd-logind
</pre>
<p>Une fois ces commandes exécutées, on peut avoir des logs avec la commande <code>journalctl -b -u systemd-logind</code>:</p>
<pre>
juil. 01 08:12:22 beitou systemd-logind[22720]: Lid closed.
juil. 01 08:12:22 beitou systemd-logind[22720]: Ignoring lid switch request, 4 displays connected.
juil. 01 08:12:22 beitou systemd-logind[22720]: Ignoring lid switch request, 4 displays connected.
juil. 01 08:12:28 beitou systemd-logind[22720]: Lid opened.
</pre>
<p>Oh, j'ai donc 4 moniteurs connectés en même temps ! Ah, en fait non. Il doit donc y avoir une détection qui échoue. Pour en savoir plus, on peut demander gentiment à ACPI:</p>
<pre>
$ cat /sys/class/drm/*/*/status
unknown
unknown
unknown
unknown
</pre>
<p>Mais je m'aperçois qu'après un boot les valeurs sont correctes:</p>
<pre>
$ cat /sys/class/drm/*/*/status
disconnected
connected
disconnected
disconnected
</pre>
<p>Les valeurs deviennent incorrectes uniquement après un retour de veille. Cependant elles redeviennent normales après (par exemple) un appel à <code>xrandr</code>.</p>
<p>Après <a href="https://bugzilla.kernel.org/show_bug.cgi?id=100741">quelques rapports</a> <a href="https://github.com/systemd/systemd/issues/451">de bug</a>, j'ai des pistes. Il semble que ce souci n'arrive que depuis le noyau 4.1. Après avoir appliqué <a href="http://thread.gmane.org/gmane.comp.freedesktop.xorg.drivers.intel/62584/focus=62733">le patch d'un mail de la liste du noyau</a>, ce premier souci est corrigé. Il semble aussi que systemd v221 inclue un contournement au souci, mais je ne l'ai pas essayé.</p>
<p>Place aux autres soucis !</p>
<h3>Le PC se réveille après quelques secondes.</h3>
<p>Quelques forums m'ont mis la puce à l'oreille: il semble que ce soit le module USB qui envoie des événements de réveil.</p>
<p>On peut le voir en affichant <code>/proc/acpi/wakeup</code>:</p>
<pre>
$ cat /proc/acpi/wakeup
Device S-state Status Sysfs node
P0P1 S4 *disabled
XHC S3 *enabled pci:0000:00:14.0
HDEF S4 *disabled pci:0000:00:1b.0
RP01 S4 *disabled pci:0000:00:1c.0
PXSX S4 *disabled
RP03 S4 *disabled pci:0000:00:1c.2
PXSX S5 *disabled pci:0000:04:00.0
PXSX S4 *disabled pci:0000:05:00.0
*disabled platform:rtsx_pci_sdmmc.0
*disabled platform:rtsx_pci_ms.0
PEG0 S4 *disabled
PEGP S4 *disabled
PEG1 S4 *disabled
PEG2 S4 *disabled
LID0 S4 *enabled platform:PNP0C0D:00
</pre>
<p>Cela sert normalement à réveiller le PC si le clavier est actionné, mais on dirait que des événements sont envoyés qui ne devraient pas être reçus... La solution évidente consiste à désactiver cette fonction (en root):</p>
<pre>
# echo XHC > /proc/acpi/wakeup
$ cat /proc/acpi/wakeup
Device S-state Status Sysfs node
P0P1 S4 *disabled
XHC S3 *disabled pci:0000:00:14.0
HDEF S4 *disabled pci:0000:00:1b.0
RP01 S4 *disabled pci:0000:00:1c.0
PXSX S4 *disabled
RP03 S4 *disabled pci:0000:00:1c.2
PXSX S5 *disabled pci:0000:04:00.0
PXSX S4 *disabled pci:0000:05:00.0
*disabled platform:rtsx_pci_sdmmc.0
*disabled platform:rtsx_pci_ms.0
PEG0 S4 *disabled
PEGP S4 *disabled
PEG1 S4 *disabled
PEG2 S4 *disabled
LID0 S4 *enabled platform:PNP0C0D:00
</pre>
<p>Pour l'exécuter au boot, voici ce que j'ai fait.</p>
<p>J'ai d'abord édité <code>/etc/systemd/system/disable-xhc-wakeup.service</code> avec le contenu suivant:</p>
<pre>
[Unit]
Description=Disable XHC Wakeup
[Service]
ExecStart=/usr/local/bin/disable-xhc-wakeup
[Install]
WantedBy=multi-user.target
</pre>
<p>Puis j'ai édité <code>/usr/local/bin/disable-xhc-wakeup</code> avec ce contenu:</p>
<pre><code class="language-bash">#!/bin/sh
if grep -q XHC.*enabled /proc/acpi/wakeup ; then
echo XHC > /proc/acpi/wakeup
fi</code></pre>
<p>Et j'ai enfin activé ce nouveau service (en root):</p>
<pre>
# systemctl enable disable-xhc-wakeup.service
</pre>
<h3>Le touchscreen ne fonctionne plus après un <em>resume</em></h3>
<p>Après un peu de recherche, j'ai découvert que simplement décharger et recharger le module <code>hid_multitouch</code> corrigeait le souci:</p>
<pre>
modprobe -r hid_multitouch
modprobe hid_multitouch
</pre>
<p>Il ne reste plus qu'à le faire de manière systématique.</p>
<p><strong>Attention</strong>, beaucoup de documentation pointe vers <code>/usr/lib/pm-utils/defaults</code>, mais ce fichier n'est plus utilisé avec <code>systemd</code>.</p>
<p>J'ai donc créé un fichier <code>/etc/systemd/system/reload_multitouch.service</code>:</p>
<pre>
[Unit]
Description=Reload hid_multitouch kernel module
After=sleep.target
[Service]
Type=oneshot
ExecStart=/sbin/modprobe -r hid_multitouch ; /sbin/modprobe hid_multitouch
[Install]
WantedBy=sleep.target
</pre>
<p>Puis je l'ai activé:</p>
<pre>
# systemctl enable reload_multitouch
</pre>
<p>Et voilà !</p>
<p><a href="https://bugzilla.kernel.org/show_bug.cgi?id=100951">J'ai rapporté le bug sur le bugtracker du noyau Linux</a> donc vous pourrez suivre la résolution éventuelle !</p>Tarte aux pommes façon ma grand-mèreurn:md5:a149e69383d2df0cfdaad12b2ff54c722012-12-16T20:07:00+01:002012-12-16T20:13:46+01:00Julien WajsbergCuisinepommestarte <p>Voici encore une recette qui s'est transmise visuellement, façon "<em>je l'ai vue faire et j'ai essayé et voilà</em>", avec des quantités pas bien précises parce qu'on met un peu de ci et un peu de ça, mais ça doit être à peu près ça.</p>
<h3>Ingrédients</h3>
<ul>
<li>3 pommes un peu acides, genre Granny ou Canada</li>
<li>un oeuf</li>
<li>un sachet de sucre vanillé</li>
<li>à peu près 3 <acronym title="cuillères à soupe">cs</acronym> de sucre</li>
<li>à peu près 2,5 <acronym title="cuillères à soupe">cs</acronym> de crème fraiche</li>
<li>pâte brisée ou sablée (ma mère la fait elle-même, mais moi je suis un flemmard)</li>
</ul>
<h3>Mode opératoire</h3>
<p>Poser la pâte au fond d'un moule à tarte chemisé.</p>
<p>Couper les pommes en lamelles et les disposer en quinconce (les unes sur les autres, côte à côte) sur le fond.</p>
<p>Dans un petit saladier, mélanger l’œuf, le sucre, la crème fraiche et le sucre vanillé. Puis napper les pommes avec cette préparation.</p>
<p>Enfourner ensuite à four chaud, thermostat 6-7 (environ 200°) pendant 30 minutes (les pommes doivent être dorées).</p>
<p>Saupoudrer légèrement de sucre en poudre lorsqu'elle a tiédi un peu.</p>
<p>Dégustez :-)</p>Risotto aux champignonsurn:md5:4199ec82705c83ce357fa27de30389702012-10-09T22:51:00+02:002012-10-10T20:15:08+02:00Julien WajsbergCuisinerisotto<p>Ce soir, j'ai eu envie de cuisiner un peu. Je savais que j'avais du riz à risotto dans un coin, des champignons, il ne manquait que le parmesan et le vin que j'ai été chercher en passant.</p>
<p>Voici donc un essai qui s'est avéré bien réussi !</p> <p>Pour deux personnes.</p>
<h3>Ingrédients</h3>
<ul>
<li>120g de riz spécial risotto</li>
<li>1/2 oignon</li>
<li>1 ou 2 gousses d'ail (en fonction de la taille des gousses)</li>
<li>une dizaine de petits (ou 5 gros) champignons de Paris</li>
<li>de la crème fraiche (liquide ou non)</li>
<li>du vin blanc (moi j'ai pris du Sancerre, c'est meilleur pour boire pendant le repas ensuite)</li>
<li>du persil frais du <del>jardin</del>balcon</li>
<li>huile d'olive</li>
<li>50g de parmesan râpé</li>
<li>un cube de bouillon de volaille</li>
<li>1/2l d'eau</li>
</ul>
<h3>Préparer les ingrédients</h3>
<ul>
<li>Peler et couper les champignons en 4</li>
<li>Couper et émincer le demi-oignon</li>
<li>Émincer l'ail</li>
<li>Ouvrir la bouteille de vin</li>
<li>Faire bouillir l'eau et y mettre le cube. Baisser ensuite le feu, l'eau doit continuer à bouillir mais doucement.</li>
</ul>
<h3>Comment qu'on fait ?</h3>
<p>Faire revenir l'oignon dans 3 cuillères à soupe d'huile d'olive, dans une casserole bien chaude. Attendre qu'il roussisse un peu, puis ajouter le riz. Bien mélanger pendant 3 minutes, le riz doit devenir transparent. Chez moi il roussissait un peu aussi, en fait, mais au final c'était bien bon, alors c'est pas grave. Là, moi, j'ai mis à feu doux, plus fort que pour un pilaf, mais je sais pas trop si c'est ce qu'il faut vraiment faire ;)</p>
<p>Ajouter environ 5cl de vin. Attendre qu'il soit bien absorbé, puis ajouter une ou deux louches de bouillon. Bien remuer assez souvent, jusqu'à ce que le bouillon soit absorbé, puis recommencer jusqu'à ce que le bouillon soit entièrement consommé. Là, on peut goûter le riz pour voir s'il est bien cuit: il doit être bien moelleux autour, et un peu dur dedans. <em>Al dente</em>, quoi. S'il nécessite encore un peu de cuisson, on peut compléter avec de l'eau bouillante.</p>
<p>En parallèle de la cuisson du riz, faire revenir un peu l'ail dans 2 cuillerées d'huile d'olive, puis ajouter les champignons. Les faire cuire quelques minutes jusqu'à ce qu'ils noircissent et réduisent. Ajouter ensuite un peu de vin, et attendre qu'il réduise. On peut éteindre le feu et ajouter le persil frais émincé, puis ajouter la crème fraiche. Si c'est de la crème liquide, on peut reprendre un peu la cuisson pour faire réduire. Saler, poivrer, et réserver lorsque c'est prêt.</p>
<p>Lorsque le riz est cuit, on peut ajouter la préparation des champignons, et mélanger bien fort. Ajouter environ la moitié du parmesan, et mélanger bien fort à nouveau.</p>
<p>Et voilà, on peut servir, avec le parmesan restant pour ceux qui veulent, et le vin restant pour ceux qui veulent aussi :-)</p>Les montagnes Huangshanurn:md5:4e49cad4e5959ba814db673ef7bdd6d32012-09-07T17:38:00+02:002012-09-09T13:33:09+02:00Julien WajsbergGénéralchinehuangshan <h3>Huangshan ou les montagnes jaunes</h3>
<p>Ça y est, c'est le départ de Shanghai après 4 jours bien denses. Notre plan,
c'est de rejoindre Huangshan par bus (environ 6h de voyage), de dormir
une nuit dans la petite bourgarde de Tangkou au pied des montagnes, de
monter dans les montagnes et d'y dormir une nuit, pour redescendre le lendemain
et dormir à nouveau à Tangkou.</p>
<p>Nous avions un contact à Tangkou: Mr Cheng. Il y a pas mal de
sites qui parlent de lui, en bien ou en mal d'ailleurs. Nous avions
décidé de le contacter avant de partir de France car nous trouvions
les logements hors de prix en haut de la montagne, et voir ce qu'il
pouvait nous proposer.</p>
<h3>Départ de Shanghai</h3>
<p>La première étape, c'est donc de quitter Shanghai. Les guides indiquaient
qu'il y avait quelques bus directs entre Shanghai et Tangkou, mais
ne disaient pas grand chose d'autre: ni la gare de départ, ni les horaires.</p>
<p>Une recherche sur Internet nous a donné les réponses. Le bus part de
la gare routière du sud, juste à côté de la toute nouvelle gare
ferroviaire du sud. Le métro y va mais c'est assez éloigné. Il y a trois
bus le matin: 6h38, 7h58 et 9h08. Nous avons visé le deuxième, sommes
arrivés en taxi assez tôt et avons cherché à prendre les tickets...
et nous en avons eu pour celui de 9h08. C'est une bonne leçon:
il faut prendre les tickets assez tôt pour tous les trajets en bus ou
train.</p>
<p>6h de bus qui sont donc passés assez vite. Plusieurs crachoirs dans le bus,
normal. Ils ont été utilisés.</p>
<p>La première moitié du voyage se passe dans un payage assez monotone mais
ça change dans la seconde moitié, où on commence à voir apparaître les
paysages caractéristiques avec ces montagnes très érodées.</p>
<p>Je discute un peu avec un passager chinois qui m'explique qu'il veut
monter dans les montagnes dès son arrivée, voir le coucher et le lever
de soleil, redescendre, et prendre un bus pour Hangzhou dans la foulée.
Notre programme de trois jours, quoi.</p>
<h3>Arrivée à Tangkou</h3>
<p>À l'arrivée, Mr Cheng nous attendait et nous a complètement pris en charge.</p>
<p>Pour faire court, on lui payait tout directement en espèces, il nous
remettait un reçu pour chaque activité, et on donnait ce reçu à
l'endroit voulu. Je n'étais pas très serein mais au final on n'a
pas eu de mauvaises surprises, on a payé les prix normaux ou même moins,
et on n'a pas eu à trop réfléchir. Il est clair que notre guide
a des commissions, ou bien paie moins que ce qu'on lui a payé,
mais de toute manière on n'aurait pas pu avoir ces prix...</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/mrcheng.jpg" title="Mr Cheng"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.mrcheng_m.jpg" alt="Mr Cheng" style="display:block; margin:0 auto;" title="Mr Cheng, sept. 2012" /></a></p>
<p>Il faut savoir également qu'il nous a accompagnés en voiture partout
où on ne pouvait pas aller en bus.</p>
<p>Nous disposons d'un peu de temps, il nous propose alors une petite
excursion dans un lieu proche, le long d'une rivière. C'était très
décoré en raison de la Saint-Valentin chinoise qui avait eu lieu
2 jours plus tôt, et ça apportait un certain charme kitsch à l'endroit.
À part le fait qu'on s'est pris une douche, c'était pas mal !</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/emerald-valley.jpg" title="Juju se balade dans la vallée des émeraudes"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.emerald-valley_m.jpg" alt="Juju se balade dans la vallée des émeraudes" style="display:block; margin:0 auto;" title="Juju se balade dans la vallée des émeraudes, sept. 2012" /></a></p>
<h3>Les montagnes Huangshan, premier jour</h3>
<p>On prend un bus pour aller au pied des montagnes. M. Cheng nous avait
bien tout expliqué ce qu'on est censé faire et où on est censé
aller, tout va bien se passer.</p>
<p>Pour suivre, on peut consulter la
<a href="http://wikitravel.org/upload/shared//1/10/Huangshan_hiking_map1.gif" hreflang="en">carte de l'article wikitravel</a>
qui a l'air à la fois à jour et récente. Sauf que certaines zones sont
parfois fermées, donc il vaut mieux toujours se renseigner localement...</p>
<p>On arrive aux télécabines de l'est ("Yungu"). On voit un dispositif digne des plus
grands manèges d'Eurodisney: les jours de grande affluence, il
peut y avoir deux heures de queue ! Pour nous, il n'y avait aucune
attente, on est monté tout de suite, mais ça donne bien une idée
du monde pendant les vacances chinoises.</p>
<p>La montée prend quelques minutes, et la cabine qui passe assez haut
au dessus des ravins permet de très jolis points de vue.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/telecabine.jpg" title="La télécabine au-dessus du vide"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.telecabine_m.jpg" alt="La télécabine au-dessus du vide" style="display:block; margin:0 auto;" title="La télécabine au-dessus du vide, sept. 2012" /></a></p>
<p>On commence notre visite tranquillement. Chemins bien balisés, en dur,
escaliers, quelques groupes chinois qui se suivent: pas de doute, c'est
vraiment Disneyland, sauf que les groupes ont un guide qui explique
des choses avec un mégaphone.</p>
<p>C'est donc une petite déception: nous n'allions pas être tranquilles
dans des sentiers de randonnée. Néanmoins, cette petite déception
est largement rattrapée par les panoramas spectaculaires
offerts par les montagnes: des paysages de pics escarpés mais
erodés, de ravins, de canyons. L'aménagement est certes "american-
proof" mais néanmoins réalisé avec goût: des pierres et non pas du béton
pour le sol, une imitation bois (plutôt réussie de loin) pour les
barrières, et des espaces qui s'avancent bien au-dessus du ravin
pour jouir du paysage comme il se doit.</p>
<p>Notre programme pour cette première journée est assez court et
nous progressons donc tranquillement. On commence gentiment
par un premier point de vue, le "Beginning to believe peak".</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/avancee_plateforme.jpg" title="Une plate-forme s'avance dans le ravin"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.avancee_plateforme_m.jpg" alt="Une plate-forme s'avance dans le ravin" style="display:block; margin:0 auto;" title="Une plate-forme s'avance dans le ravin, sept. 2012" /></a></p>
<p>Ça met la barre assez haute.</p>
<p>Nous arrivons finalement assez tôt à l'hôtel prévu.</p>
<p>Notre première idée, c'est de descendre, pour aller chercher un téléphérique
qui nous ramènerait en haut. Le début de ce chemin est un escalier
qui descend dans le brouillard.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/escalier_inconnu.jpg" title="Un escalier descend dans le brouillard"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.escalier_inconnu_m.jpg" alt="Un escalier descend dans le brouillard" style="display:block; margin:0 auto;" title="Un escalier descend dans le brouillard, sept. 2012" /></a></p>
<p>Nous commençons à le descendre, et puis nous avons la présence d'esprit
de demander à quelqu'un: en fait, ça fait que descendre, sur plusieurs heures.
Enfin, c'est ce qu'on arrive à comprendre avec les gestes et le peu de mots
anglais que notre interlocuteur comprend, mais on doit pas être loin
de la vérité. Ok, on remonte.</p>
<p>Nous
décidons alors d'aller assez tôt à l'endroit d'où nous
voulions observer le fameux coucher de soleil. Nous atteignons
cet endroit, le "Purple cloud peak" environ une heure avant
l'heure du coucher (je conseille d'ailleurs l'application "Sundroid" sur
plate-forme Android pour connaître les horaires de lever
et coucher du soleil à l'emplacement exact où on se trouve). L'endroit
vaut déjà le coup rien que pour son paysage grandiose.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/purple_cloud_peak.jpg" title="La mer des nuages de l'ouest"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.purple_cloud_peak_m.jpg" alt="La mer des nuages de l'ouest" style="display:block; margin:0 auto;" title="La mer des nuages de l'ouest, sept. 2012" /></a></p>
<p>Quelques chinois sont déjà présents, mais on se trouve une bonne place, et
on attend. Finalement, on a un bon point de vue sur l'un des téléphériques,
et on le voit apporter des flots de groupes, peu à peu. Certains
rejoignent notre emplacement qui se trouve assez proche de ce
téléphérique, et à l'heure dite, le petit espace était finalement
assez rempli.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/purple_cloud_peak_coucher.jpg" title="La mer des nuages de l'ouest au coucher du soleil"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.purple_cloud_peak_coucher_m.jpg" alt="La mer des nuages de l'ouest au coucher du soleil" style="display:block; margin:0 auto;" title="La mer des nuages de l'ouest au coucher du soleil, sept. 2012" /></a></p>
<p>Ça valait le coup d'attendre !</p>
<p>Puis nous avons rejoint notre hôtel dans la nuit s'épaississant, et réglé
pour le lever notre réveil sur 4h15 avant de nous endormir.</p>
<h3>Les montagnes Huangshan, second jour</h3>
<p>Comme prévu, lever avant le soleil, et on retourne au même endroit. Mais
cette fois, on regarde vers l'est ! Cette fois, on arrive un peu tard par rapport
aux chinois et on se retrouve debout. Mais c'était quand même bien.</p>
<p>Retour à l'hôtel, une petite sieste car il est quand même tôt, et on
repart pour cette journée qui promet d'être chargée.</p>
<p>En effet, la première étape, c'est le "grand canyon" local: 2 heures de
descente, puis 2 heures de remontée, car le chemin est fermé plus bas.
C'est clairement la plus jolie balade de Huangshan: des escaliers
calés à même la roche, au dessus du vide, qui descendent de manière
assez pentues; des ponts qui enjambent un profond ravin; des falaises.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/escalier-canyon.jpg" title="L'escalier accroché au-desssus du vide"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.escalier-canyon_m.jpg" alt="L'escalier accroché au-desssus du vide" style="display:block; margin:0 auto;" title="L'escalier accroché au-desssus du vide, sept. 2012" /></a></p>
<p>Après cela, nous mangeons un morceau dans l'espace pas loin du Baiyun Hotel,
celui qui fait des trucs à emporter, et c'était vraiment bien.</p>
<p>Puis nous nous engageons en direction du "Fairy-Walking Bridge". Je sais pas
trop si nous l'avons rejoint ou si nous l'avons dépassé, toujours est-il
qu'après avoir vu l'heure, on s'est aperçu qu'il était un peu tard
pour rejoindre les télécabines de descente... et on a commencé
à les rejoindre, non pas en courant, mais pas loin.</p>
<p>Car en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que sur la carte dont nous
disposions, il n'y avait que des distances, et pas de relief ou
d'indications de temps. Et en fait, il se trouve que c'est très très
vallonné, le coin. Bref, on a fait en 1h30 ce qui se fait habituellement
en 3 heures.</p>
<p>Au retour, après manger, un massage chinois un peu (trop) dynamique, suivi
d'un sommeil bien mérité. Demain on part à Hangzhou super tôt.</p>Shanghai: La tour Jinmao et la concession françaiseurn:md5:a72b6a2a928cc29cd3012aa5e6aa3a692012-09-02T16:53:00+02:002012-09-02T15:54:23+02:00Julien WajsbergGénéralchineshanghai <p>Pour ce dernier jour à Shanghai, il fallait tout de même monter en
haut d'une tour. On l'a fait un peu comme des pauvres: on est monté
à l'hôtel Hyatt (le plus haut du monde !) pour observer la vue depuis
son hall et son café.</p>
<p>Nous sommes ensuite allés nous promener dans l'ex-concession française.
Il n'y a pas grand chose à en dire, autre le fait que ça reste un
endroit agréable, et finalement assez calme tant qu'on reste dans les
rues peu passantes. Il y a également quelques boutiques qui valent le coup d'oeil
mais tout ça reste assez cher.</p>
<p>La journée et notre séjour à Shanghai se terminèrent alors
sur une séance de massage organisée par
Fabien, un repas sans prétention mais qui m'a permis de goûter de la méduse et des œufs de 100 ans, et un whisky dans un bar
assez chic, avant de regagner nos lits pour un repos trop court.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/oeufs_100_ans.jpg" title="Des oeufs de 100 ans, miam."><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.oeufs_100_ans_m.jpg" alt="Des oeufs de 100 ans, miam." style="display:block; margin:0 auto;" title="Des oeufs de 100 ans, miam., sept. 2012" /></a></p>Suzhou et ses jardinsurn:md5:75f7de403fd071f1ec827be70d06ca962012-09-01T17:40:00+02:002012-09-01T16:47:07+02:00Julien WajsbergGénéralchinesuzhou <p>Une nuit et un train rapide (35 minutes) plus tard, nous voilà à Suzhou
(prononcer: <em>sou-djow</em>), avec F et V.
Connue pour ses canaux, ses jardins, son centre préservé,
nous étions enchantés de quitter Shanghai pour découvrir sa campagne.</p>
<p>En guise de campagne, c'est une véritable ville que nous avons trouvée.
Néanmoins, la beauté des jardins et du vieux centre est bien réelle.</p>
<p>Nous n'avions pas envie de courir, nous avons donc pris notre temps pour
visiter deux des multiples jardins qui jalonnent la ville.</p>
<p>Tout d'abord, parlons du jardin de la Politique des simples, aussi appelé
jardin de l'Humble Administrateur, rejoint en
taxi (très bon marché) depuis la gare. C'est le plus grand et le plus connu de la ville,
il faut bien deux heures pour le parcourir. Nous avons essuyé quelques
averses, mais elles ont ajouté une bonne dose de charme aux divers étangs
habités de lotus. Il faut prendre le temps de se promener, d'observer les
perspectives, les différences entre les différentes parties,
la danse des feuilles de lotus sous la pluie, tout en essayant
de se tenir le plus éloigné possible des groupes avec mégaphone.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/jardin_suzhou_pluie.jpg" title="Jardin de la Politique des simples sous la pluie"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.jardin_suzhou_pluie_m.jpg" alt="Jardin de la Politique des simples sous la pluie" style="display:block; margin:0 auto;" title="Jardin de la Politique des simples sous la pluie, sept. 2012" /></a></p>
<p>Car, oui, là encore, il ne faut pas s'attendre à être seul et tranquille,
il y a beaucoup de monde pour ce jardin parmi les plus connus de Chine.
Il faut dire aussi qu'on y était le week-end...</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/jardin_suzhou_monde.jpg" title="Il y a du monde au Jardin de la Politique des simples"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.jardin_suzhou_monde_m.jpg" alt="Il y a du monde au Jardin de la Politique des simples" style="display:block; margin:0 auto;" title="Il y a du monde au Jardin de la Politique des simples, sept. 2012" /></a></p>
<p>De là, une balade en bateau (sympa mais dispensable) nous amena à la
rue piétonne et historique. Vraiment très agréable, nous sommes restés
quelque temps à flâner en descendant la rue.</p>
<p>Puis nous avons cherché à manger. Alors voilà, il faut savoir que
les distances sont assez grandes, et, bon, sur le plan, ça
semblait pas si loin, mais en fait si. Et puis nous sommes arrivés
sur la seconde face de la ville, celle de la modernité: une grande
rue commerçante piétonne croisant une autre grande rue très passante.
Suzhou est en effet une grande ville, selon nos critères français.</p>
<p>Nous avons ensuite voulu rejoindre le jardin que nous avions choisi. Après
une tentative avortée de prendre un métro absent de toutes nos cartes,
nous avons réussi à prendre un taxi avec une certaine difficulté, qui
nous a déposés jardin Liu, aussi appelé jardin "Attardez-vous" ou jardin où
l'on flâne. Ça nous allait bien.</p>
<p>Ce jardin est en fait divisé en petits jardins, représentant chacun
quelque chose de différent. Moins de monde que dans le jardin précédent
car il est un peu excentré, mais tout de même encore quelques groupes.</p>
<p>Après cela, nous sommes retournés parcourir la rue Pingjiang jusqu'à
notre retour dans la soirée.</p>
<p>Je regrette uniquement de ne pas avoir disposé de plus de temps pour
visiter les autres jardins: 8 sont classés à l'Unesco, certains
semblent plus à l'écart des circuits touristiques. Bref, ça vaudra
le coup de revenir.</p>Shanghai: le jardin Yu et la vieille villeurn:md5:d6476b85cc7563a2019f8148ed8f4d562012-09-01T17:36:00+02:002012-09-01T16:37:34+02:00Julien WajsbergGénéralchineshanghaiyuyuan <p>Pour ce deuxième jour, nous avons retrouvé Yué qui nous a gentiment invité dans un bon
restaurant à côté du jardin Yu (juste à droite du pont en zigzag),
où nous avons découvert pour la première fois les "dim sun", des
sortes de ballotins de pâte avec des trucs à l'intérieur qui ont cuit
dans leur sauce. Miam.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/dimsun.jpg" title="Un plat de Dim sun"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.dimsun_m.jpg" alt="Un plat de Dim sun" style="display:block; margin:0 auto;" title="Un plat de Dim sun, sept. 2012" /></a></p>
<p>Nous sommes allés ensuite dans le fameux jardin Yu ("<em>Yu yuan</em>").
Premier jardin chinois que nous visitons, nous découvrons alors
leurs spécificités: des enchainements de jardins séparés par des
cloisons blanches percées de portails, pas de perspective droite,
beaucoup de pavillons, des plans d'eau habités de multiples poissons.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/yuyuan.jpg" title="Le jardin Yu"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.yuyuan_m.jpg" alt="Le jardin Yu" style="display:block; margin:0 auto;" title="Le jardin Yu, sept. 2012" /></a></p>
<p>La plupart des jardins comprennent également une maison de thé, c'était le cas pour celui-ci où nous avons dégusté plusieurs sortes de thé
"bons pour la santé".</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/teahouse.jpg" title="Des thés "bons pour la santé""><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.teahouse_m.jpg" alt="Des thés "bons pour la santé"" style="display:block; margin:0 auto;" title="Des thés "bons pour la santé", sept. 2012" /></a></p>
<p>Beaucoup de monde visitent le jardin, il ne faut
pas s'attendre à goûter la méditation pour laquelle il avait été
réalisé à l'origine.</p>
<p>Yué nous a ensuite quitté et nous sommes allés flâner dans la vieille
ville, dans ces entrecroisements de ruelles où nous avons l'impression,
et c'est peut-être vraiment le cas, d'entrer chez les habitants.</p>
<p>Enfin, la soirée s'est passée avec de vieux potes retrouvés. Discussions, marche dans la nuit, le temps passe
sans qu'on s'en aperçoit.</p>Shanghai: premier joururn:md5:d982eccd8460dd2fdae4a5220bd559292012-08-30T13:46:00+02:002012-08-30T12:58:37+02:00Julien WajsbergGénéralchinepudongshanghai <p>Ça fait maintenant quelques jours que nous avons quitté Shanghai, mais j'ai eu du mal à trouver du Internet...</p>
<p>J'avais envie de partager un peu de notre voyage en Chine. On débute donc avec...</p>
<h3>L'arrivée</h3>
<p>Arrivés trop tôt jeudi matin, le Maglev était encore fermé, et nous
nous sommes résolus à prendre le métro pour rejoindre nos hôtes.</p>
<p>La première épreuve, ce fut de prendre nos tickets de métro; en effet,
lors du choix de la station de destination, notre station ne s'y trouvait
pas. C'était sans doute amusant d'utiliser le nom en Pinyin (Shinji)
plutôt qu'en anglais (Century) alors même que le nom anglais est celui
utilisé partout.</p>
<p>6 kuai et une heure plus tard, on sort du métro, et un peu désorientés,
on trouve assez facilement notre chemin. Il faut dire que le nom
de la résidence était inscrit en gros caractères sur le building de 38 étages.</p>
<h3>Une sieste, et ça repart</h3>
<p>Pour ce premier jour, nous avons découvert le quartier de Pudong,
le quartier d'affaires très récent, avec ses gratte-ciel nombreux et
immenses, et sa Perle de l'Orient.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/chine/jinmao.jpg" title="La tour de Jinmao et le décapsuleur"><img src="https://everlong.org/blog/public/chine/.jinmao_m.jpg" alt="La tour de Jinmao et le décapsuleur" style="display:block; margin:0 auto;" title="La tour de Jinmao et le décapsuleur, août 2012" /></a></p>
<p>Puis nous avons flâné le long du quai, appelé le Bund, où se trouvent
des vieux bâtiments, souvent des banques construites dans les années
20 ou 30, à présent des hôtels ou toujours des banques, et finalement
plus jolis à l'extérieur qu'à l'intérieur.</p>
<h3>Les taxis</h3>
<p>C'est à peu près là que nous avons eu notre première expérience avec
un taxi chinois. Il y a quelques règles à respecter :</p>
<ul>
<li>avoir le nom en chinois de l'endroit où on veut aller parce que, c'est sûr, on saura pas le dire. Et pas sur un plan parce que sinon il croit qu'on lui montre un emplacement sur le plan. Pour désigner une adresse, on utilise généralement les noms des deux rues d'un carrefour.</li>
<li>ne pas chercher à en prendre un au niveau d'un carrefour, car on pense qu'ils n'ont pas le droit de s'y arrêter</li>
<li>ne pas avoir peur d'une conduite un peu spéciale. Certains conduisent mieux que d'autres, c'est certain.</li>
</ul>
<p>Tout se passera bien, il y en a partout, et c'est pas cher.</p>
<p>La suite un peu plus tard !</p>Un bookmarklet pour Firebug Lite 1.3urn:md5:8ae41abfc24b2f79a92a1b747e34d05d2012-05-08T13:56:00+02:002012-05-08T13:04:12+02:00Julien WajsbergInformatiquebookmarkletfirebuginternet explorer <p>J'ai voulu utiliser <a hreflang="en" href="http://getfirebug.com/firebuglite">Firebug Lite</a> récemment, et il semble bien que la dernière version 1.4 ne fonctionne pas sur Internet Explorer 7.</p>
<p>Alors, en attendant que ce soit corrigé, j'ai fait un <a href="javascript:(function(F,i,r,e,b,u,g,L,I,T,E){if(F.getElementById(b))return;E=F[i+'NS']&&F.documentElement.namespaceURI;E=E?F[i+'NS'](E,'script'):F[i]('script');E[r]('id',b);E[r]('src','http://fbug.googlecode.com/svn/lite/branches/firebug1.3/build/firebug-lite.js'+T);E[r](b,u);(F[e]('head')[0]||F[e]('body')[0]).appendChild(E);E=new%20Image;E[r]('src',I+L);})(document,'createElement','setAttribute','getElementsByTagName','FirebugLite','4','firebug-lite.js','releases/lite/latest/skin/xp/sprite.png','https://getfirebug.com/','#startOpened');">petit bookmarklet pour pouvoir charger la version 1.3</a>, qui n'est pas dispo sur le site officiel de Firebug.</p>Les données ouvertes, par David Larleturn:md5:91bc6a9b27a3814819235b55d1b1caa42012-03-03T22:31:00+01:002012-03-03T22:52:43+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011David Larletopen datapariswebparisweb2011 <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/lopendata-une-evolution-culturelle-politique-et-technique.php">conférence de David Larlet à Paris-Web 2011</a>.</em></p>
<h3>Qu'est-ce que l'open data ?</h3>
<p>L'open data recouvre deux sens en français et en anglais:
en français, c'est une donnée publique; en anglais, la donnée peut être professionnelle.
L'idée est de libérer les données pour les citoyens.</p>
<p>Certaines villes ont eu l'idée de libérer des données de transport, d'environnement..
Puis les régions s'y sont intéressées. Puis au niveau national,
notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais aussi peut-être
bientôt en France d'ici la fin de l'année (2011).</p>
<p>La ville de Rennes a été motrice en France, puis Paris, Montpellier,
et récemment la région Aquitaine et la ville de Bordeaux.</p>
<h3>Problématique des formats de données</h3>
<p>Souvent les données sont dans le format PDF, ce qui est peu
pratique pour pouvoir les réutiliser.</p>
<p>D'autres sont dans le format XLS de Microsoft Excel, ce qui est légèrement
mieux, mais toujours limité: on peut certes naviguer dans UN fichier,
mais pour ce qui est de lier plusieurs données, ça reste difficile.</p>
<h3>Aller plus loin que l'open data</h3>
<p>En résumé, l'Open Data, c'est chacun qui libère des données dans son coin.</p>
<p>Pour aller plus loin, on peut parler de Linked Data: on a alors un système
acentré, avec des liens entre chaque donnée.</p>
<p>Pour aller encore plus loin, on utilise les techniques apportées par
le Web Sémantique: non seulement le système est acentré et à base de
liens, mais en plus on apporte du sens avec ces liens.</p>
<h3>accéder aux données mais en plus jouer avec</h3>
<p>Les données ont des licences. Par exemple, une licence peut avoir une clause
qui permet ou interdit la revente d'une donnée collectée publiquement.</p>
<p>On va aller demander au citoyen quelles données il veut. On s'achemine vers
un "government as a service" (un gouvernement en tant que service).</p>
<p>Par exemple, le département de Saône-et-Loire a mis en ligne <a href="http://www.opendata71.fr/">un site très interactif</a> pour accéder aux données publiées.</p>
<p>Un autre exemple parlant: un arrondissement de la ville de Montreal a publié (un site qui permet de jouer avec son
budget)[http://budgetplateau.com/], et même de soumettre ensuite une proposition de budget.</p>
The mobile browser world, par Peter-Paul Kochurn:md5:37d9aa31034c9d65471c19fb78017f0e2012-03-03T22:19:00+01:002012-03-03T22:28:55+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011mobilepariswebparisweb2011Peter-Paul Kochwebkit <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/the-mobile-browser-world.php">conférence de Peter-Paul Koch à Paris-Web 2011</a>. <a href="http://www.slideshare.net/mobile/pp.koch/the-mobile-browser-world-9732300">Les slides sont déjà disponibles en ligne</a> et <a href="http://www.quirksmode.org/presentations/Autumn2011/parisweb.pdf">en PDF</a>.</em></p>
<p>Il y a aujourd'hui 20 browsers mobiles, beaucoup de plates-formes, beaucoup de bugs.
Bref, c'est à nouveau excitant, pas comme sur le desktop.</p>
<h3>La pile d'exécution</h3>
<p>La pile, c'est:</p>
<ul>
<li>le browser</li>
<li>le système d'exploication</li>
<li>le device (du Samsung Galaxy aux téléphones chinois pas chers)</li>
</ul>
<h3>Quelques acteurs</h3>
<p>Tout le monde veut posséder toute la pile. Mais aujourd'hui, ceux qui
l'ont en entier sont uniquement Apple et BlackBerry.</p>
<p>Google et Microsoft ont une partie seulement: le browser et l'OS.</p>
<p>Nokia a le device avec:</p>
<ul>
<li>un OS: S40 ou bien Symbian avec son browser</li>
<li>ou l'OS Windows 7</li>
<li>ou un nouvel OS: Meltemi, basé sur Linux, mais on n'en sait pas grand chose</li>
</ul>
<h3>L'OS Android et ses problèmes</h3>
<h4>Le premier problème de Android</h4>
<p>Tous les devices qui utilisent Android se ressemblent, quel est donc leur différenciateur ?</p>
<p>Par ailleurs, Android est gratuit mais google dit : "si vous voulez utiliser
Android, utilisez le comme ça". Les constructeurs aiment pas trop ça.</p>
<h4>Le deuxième problème de Android</h4>
<p>Google a fait une grosse erreur en rachetant Motorola.
Tous les autres construteurs cherchent donc un autre OS...
ce qui signifie pour nous un nouveau navigateur Web !</p>
<h3>Les autres possibilités d'OS</h3>
<p>WebOS est le seul autre OS qui est prêt aujourd'hui. HP veut le vendre au plus offrant.</p>
<p>Une autre option est Meego. C'était censé être le nouveau système de Nokia,
ils ont meme sorti un device dessus puis ils l'ont arrêté. Ils ont annoncé
tizen à la place mais on n'en sait pas grand chose.</p>
<p>Encore une autre option: Samsung Bada. Le but de Samsung, en gros, c'est
qu'un jour ils vireront Android et utiliseront Bada à la place.
Tout le monde pensait que Samsung allait utiliser Bada, et finalement,
ils l'ont open sourcé, et on comprend pas vraiment pourquoi.</p>
<p>Ok, tout ça est confus, c'est normal, c'est l'état du monde mobile d'aujourd'hui.</p>
<p>Et enfin, une dernière option est Boot to Gecko. C'est une surcouche à
Android (note de Julien: ils n'en utilisent à présent que le noyau),
et c'est plutôt intelligent de la part de Mozilla.</p>
<p>Bref, le marché est bien compliqué... et c'est compliqué pour les
développeurs car chaque système a son navigateur.
Et il faut bien coder pour eux.</p>
<h3>Le rôle des opérateurs</h3>
<p>Parlons à présent de la partie réseau, avec les opérateurs.</p>
<p>Les opérateurs comprennent rien. Ils ont beaucoup d'argent mais ils
savent pas quoi en faire, ils comprennent rien sur le sujet.</p>
<h4>Sur le device</h4>
<p>Dans la plupart des pays occidentaux (sauf la Belgique ou l'Italie par exemple),
les devices sont subventionnés par les opérateurs.</p>
<p>C'est un problème pour Windows Phone 7 par exemple... parce que Skype
est sur Windows Phone 7 et les opérateurs n'aiment pas vraiment Skype.
Donc Windows Phone 7 stagne en parts de marché.</p>
<p>C'est un peu la même chose pour Nokia: Nokia a dit qu'ils allaient
arrêter Symbian, donc les opérateurs arrêtent Nokia.</p>
<p>Les opérateurs sont très puissants et les constructeurs dovent être
dans les petits papiers des opérateurs pour être dans les agences.</p>
<h4>Opera et les opérateurs</h4>
<p>On n'a pas encore parlé du navigateur Opera.</p>
<p>En gros, Opera fait un navigateur pour les devices qui ont un mauvais navigateur, genre symbian.</p>
<p>Ils sont assez intelligents, car ils traitent directement avec les opérateurs.</p>
<h4>Un danger: Apple et Google en tant qu'opérateurs</h4>
<p>Nokia a essayé. Les opérateurs se sont ligués contre lui et ils ont fait marche arrière.
Ça ferait sans doute pareil avec Apple.</p>
<h3>Les navigateurs mobiles</h3>
<p>Parlons à présent des différents navigateurs mobiles.
En résumé, il y en a plein plein. Plein.</p>
<h4>Le moteur WebKit</h4>
<p>D'abord, il y en a plein basés sur WebKit. Mais en fait il n'y a pas qu'un seul WebKit.
WebKit est juste un moteur de rendu mais ça suffit pas pour faire un navigateur.</p>
<p>Par exemple, tous les navigateurs basés sur WebKit
n'ont pas forcément d'accélération graphique hardware. Tout simplement
certains devices n'ont pas de GPU assez correct.</p>
<p>de même tous le input doivent être écrit éparément pour chaque navigateur
et en plus, tout le monde n'utilise pas la même version de webkit</p>
<h4>Les navigateurs de type "proxy"</h4>
<p>Ces navigateurs font le rendu sur le serveur. Mais il y a des
désavantages; par exemple, le support Javascript est forcément limité.</p>
<h3>Quelques statistiques</h3>
<h4>Au niveau mondial</h4>
<ul>
<li>Opera Symbian et vieux devices: 22%</li>
<li>Safari iOS: 20%</li>
<li>Android: 17%</li>
<li>Nokia Symbian S40: 17%</li>
<li>BlackBerry</li>
<li>NetFront</li>
<li>autres</li>
</ul>
<p>Mais ce n'est qu'une vue très partielle. En vérité, il faut regarder
les stats du pays et même du client dont on doit faire le site.</p>
<p>Remarquons aussi que les médias sociaux créent mécaniquement des visites
d'iPhone and Android.</p>
<h4>Les stats en France</h4>
<ul>
<li>Safari sur iOS phone : 58%</li>
<li>Android: 28%</li>
<li>Nokia: 4%</li>
<li>Opera et Dolfin: 3%</li>
<li>Blackberry: 2%</li>
<li>Other: 2%</li>
</ul>
Immediate Inspiration, par Denise Jacobsurn:md5:decb0df49e76ef72d378d9d665fe339d2012-03-03T22:08:00+01:002012-03-03T22:14:47+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011cerveauDenise Jacobsinspirationpariswebparisweb2011 <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/immediate-inspiration.php">conférence de Denise Jacobs à Paris-Web 2011</a>. <a href="http://www.slideshare.net/mobile/denisejacobs/immediate-inspiration">Les slides sont déjà disponibles en ligne</a> et <a href="http://www.paris-web.fr/telechargements/2011/02-vendredi/VE-GA-01-DJacobs/immediate_inspiration.pdf">en PDF</a>.</em></p>
<h3>L'inspiration</h3>
<p>L'inspiration vient de la respiration.</p>
<p>L'inspiration est parfois difficile à venir donc voici quelques idées
pour réussir à l'avoir.</p>
<p>Les idées tournent et tournent et attendent de trouver des portails pour apparaître.</p>
<h3>Éliminer les blocages</h3>
<ul>
<li>la peur élimine les nouvelles idées, au niveau biochimique, neurologiqe</li>
<li>la critique intérieure</li>
<li>le syndrome de l'imposteur: en fait, ça arrive quand on est super fort :-)</li>
<li>trop de multitâche</li>
</ul>
<p>Les personnes créatives ont moins de filtres, font des associations plus "différentes"</p>
<h3>Les ondes alpha du cerveau</h3>
<p>C'est ce qui fait les connexions entre des idées différentes.
Il faut se mettre dans cet état (par la méditation):
mettre la langue en haut du palais, fermer les yeux, respirer.</p>
<h3>Le cerveau</h3>
<p>On va aussi chercher à augmenter le flux électrique du cerveau:
- se rappeler sa couleur préférée
- marcher
- l'eau: douche, bain
- écouter de la musique, certains types</p>
<h3>Diminuer le champ des habitudes</h3>
<p>Par exemple, on peut avoir une "table des distractions"
où on fait tous les trucs en plus du boulot (twitter, etc). Ainsi,
lorsqu'on se met à la "table de travail", on ne fait que ça: du travail.</p>
<h3>L'hypothèse biophile</h3>
<p>En gros, cette hypothèse est que "Les humains sont intrinsèquement reliés
entre eux et à la nature". Notre cerveau serait prévu pour
fonctionner avec la nature.</p>
<p>Ainsi, c'est utile de regarder au loin quelque chose de naturel, par
exemple un arbre, quand on se repose les yeux.</p>
<h3>S'inspirer des autres</h3>
<p>Il faut regarder le travail des autres: des trucs classiques,
les objets quotidiens, des choses bizarres.</p>
<h3>D'autres moyens</h3>
<p>Faire des choses aide à trouver l'inspiration. Il faut chercher à
résoudre des problèmes en permanence.</p>
<p>Il faut aussi se servir de ses erreurs, c'est ce qui nous force
à explorer des nouvelles choses.</p>
<p>Enfin, pour réussir de bonnes associations, il est important d'être
dans une diversité intellectuelle, de collaborer avec d'autes personnes.</p>
<p>Travailler l'improvisation. Par exemple, chez Pixar, ils "plussent",
c'est à dire qu'ils ajoutent continuellement des choses au contexte:
"et la voiture roulerait" PLUS "elle est dans une grande avenue" PLUS
"une avenue pavée avec beaucoup de monde sur les trottoirs" PLUS
"les gens sont habillés chaudement parce que c'est l'hiver" PLUS "et
c'est enneigé" etc.</p>
<p>Enfin, il est important de partager son travail.</p>
L'excursion du volcan Izalco du Salvadorurn:md5:ff91b4940c2374d6c2d14720c274baa12012-03-03T21:07:00+01:002012-03-03T21:48:02+01:00Julien WajsbergGénéral <p><em>Note: ce billet a été écrit lors du retour en voiture le 27 février.</em></p>
<p>Ce lundi, on avait prévu un départ à 9h30 pour faire la
rando du volcan: montée en voiture jusqu'au volcan Cerro
Verde, puis descente à pied jusqu'au col entre les deux volcans,
puis montée du volcan Izalco. Nous étions accompagnés
d'un guide et de deux policiers armés.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2558-small.jpg" title="La fine équipe avant la montée du volcan Izalco"><img src="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2558-vsmall.jpg" alt="La fine équipe avant la montée du volcan Izalco" style="display:block; margin:0 auto;" title="La fine équipe avant la montée du volcan Izalco, fév. 2012" /></a></p>
<p>C'est assez amusant car les deux volcans sont complètement
différents: le Cerro Verde est vieux de plus d'un million
d'années, alors que l'Izalco date de 1969. Le premier, comme
son nom l'indique, est couvert de verdure, et est l'un des endroits
du Salvador où la biodiversité est la plus importante, alors que
le second est noir de basalte et seule quelque végétation
de rocaille est aujourd'hui présente. La délimitation
entre les deux volcans est étonnamment nette et linéaire,
fruit de l'éruption de 1969 et de la lave qui en coula.</p>
<p>Au cours de la montée, des fumées s'échappaient des roches.
Ce n'était pas du soufre, contrairement à ce que nous
pensions, mais uniquement l'eau de pluie qui s'était infiltrée.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2563-small.jpg" title="V. admirant la vue en haut du volcan"><img src="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2563-vsmall.jpg" alt="V. admirant la vue en haut du volcan" style="display:block; margin:0 auto;" title="V. admirant la vue en haut du volcan, fév. 2012" /></a></p>
<p>Une fois en haut de ce volcan, nous pouvions embrasser une vue
à presque 360°. Malgré une brume persistante, le paysage
s'étendait jusqu'au Pacifique d'un côté, sur 7 autres volcans
d'un autre. En contrebas, on voyait bien les langues de lave
refroidies s'engouffrant dans la végétation.</p>
<p>Puis ce fut le retour plutôt douloureux, et le départ pour
quelques heures de voiture<sup>[<a href="https://everlong.org/blog/index.php/post/2012/03/L-excursion-du-volcan-Izalco-du-Salvador#pnote-446-1" id="rev-pnote-446-1">1</a>]</sup> en direction des ruines de Copán où nous passerons la nuit.</p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="https://everlong.org/blog/index.php/post/2012/03/L-excursion-du-volcan-Izalco-du-Salvador#rev-pnote-446-1" id="pnote-446-1">1</a>] 2h40 prévues par Google Maps, 4h30 réelles.</p></div>
Los Cobanos le village de pêcheursurn:md5:f99f9f74e37c28d614ee0aa70655f4a82012-02-28T18:58:00+01:002012-02-28T19:17:18+01:00Julien WajsbergGénéral <p>Après quelques jours de farniente dans un resort
pour gringos américains, on a décidé de prendre la
voiture et d'aller visiter le village de pêcheurs voisin.
Étant donné le paysage ressemblant à la Bretagne, je m'attendais
à un joli port de pêche en dur, avec des bateaux de pêche assez
gros.</p>
<p>Hé bien en fait, non. Nous arrivons à Los Cobanos, la route devient
chemin de terre, un jeune nous fait signe de nous garer là, chez
lui. Et puis il nous demande 2 dollars, je lui en donne 1. Il
m'assure que la voiture sera bien gardée, je suis bien rassuré.</p>
<p>On passe devant des vendeurs de mojito à la sauvette dans un étroit
chemin et débouchons sur la plage. C'est dimanche, et il y a
donc sans doute une animation plus importante que les autres
jours: des familles, des enfants, beaucoup de petits restaurants
faits de tôles et de bois le long de la plage.</p>
<p>Nous avançons jusqu'au port: une vingtaine de canots à moteur
attachés avec des cordes sur des bites en bois plantées
à même le sable. Nous devons enjamber ces cordes mouvantes
avec le mouvement des vagues.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2532-small.JPG" title="Des enfants jouant à Los Cobanos, Salvador"><img src="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2532-vsmall.JPG" alt="Des enfants jouant à Los Cobanos, Salvador" style="display:block; margin:0 auto;" title="Des enfants jouant à Los Cobanos, Salvador, fév. 2012" /></a></p>
<p>Nous restons assis là un moment, à regarder quelques enfants
jouer, leurs cris de joie résonnant dans l'air. Nous
écoutons le ressac des vagues, respirons l'air
des vacances, tout en surveillant la marée montante d'un
air distrait.</p>
<p><a href="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2545-small.JPG" title="La fine équipe dans le bistrot sur la plage du Salvador"><img src="https://everlong.org/blog/public/salvador/IMG_2545-vsmall.JPG" alt="La fine équipe dans le bistrot sur la plage du Salvador" style="display:block; margin:0 auto;" title="La fine équipe dans le bistrot sur la plage du Salvador, fév. 2012" /></a></p>
<p>Au retour, nous nous asseyons dans un de ces petits bistrots.
J'ai choisi celui avec la musique un peu rance. Une bière
et deux cokteles de camarones y de caracoles plus tard,
la nuit tombe, il est temps de partir.</p>Tarte Roger le Deun - Tarte aux pommes façon crumbleurn:md5:a9de1f616f16ea1cf8436421212463602011-12-28T00:58:00+01:002011-12-28T00:58:00+01:00Julien WajsbergCuisinecrumblepommestarte<p>En fouillant dans les recettes de ma mère, on est tombé sur une recette de tarte aux pommes. Exclamation de ma mère: "<em>Oh cette recette est exceptionnelle !</em>". J'ai donc jeté un coup d'oeil, et effectivement, ça va l'air bien fameux.</p>
<p>Un essai plus tard, je dois l'admettre: oui, elle est exceptionnelle. La voici.</p> <h5>Ingrédients pour une grande tarte :</h5>
<ul>
<li>300g de pâte brisée (ou un rouleau)</li>
<li>4 à 5 pommes</li>
<li>100g de beurre coupé en morceaux</li>
<li>100g de farine tamisée</li>
<li>100g d'amandes hachées (gros grains)</li>
<li>200g de sucre cristallisé</li>
<li>1 pincée de cannelle</li>
<li>1 sachet de sucre vanillé</li>
</ul>
<h5>Instructions</h5>
<ul>
<li>Sortir le beurre du réfrigérateur un peu en avance pour qu'il soit bien mou.</li>
<li>Peler, épépiner et couper les pommes en gros dés.</li>
<li>Étaler la pâte brisée au rouleau, garnir un moule à tarte. On peut précuire la pâte 10 minutes.</li>
<li>Remplir la tarte avec les pommes.</li>
<li>Dans une terrine, mettre la farine, les amandes, le sucre cristallisé, la cannelle, le sucre vanillé. Bien mélanger à la fourchette pour former un mélange homogène.</li>
<li>Ajouter le beurre puis mélanger le tout du bout des doigts délicatement jusqu'à ce que vous ayez une préparation ayant l'apparence d'une grosse semoule.</li>
<li>Émiettez le mélange au dessus des pommes.</li>
</ul>
<h5>Cuisson au four</h5>
<ul>
<li>Chaleur moyenne (thermostat 6 ou 180°)</li>
<li>35 minutes environ, mais on peut aller jusqu'à 45 minutes</li>
</ul>
<h5>Photos</h5>
<p>Désolé, pas de photos, on l'a mangée trop vite ;)</p>Tester vos services, par Raphaël Yharrassarryurn:md5:ec52359d6ba72c2a7fcd8a9ac53756012011-12-26T11:24:00+01:002011-12-26T11:27:56+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011pariswebparisweb2011Raphaël Yharrassarrytests utilisateurs <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/tester-vos-services-mythes-et-realites-1.php">conférence de Raphaël Yharrassarry à Paris-Web 2011</a>. <a href="http://blocnotes.iergo.fr/breve/parisweb-2011-tester-vos-services-mythes-et-realites/">Les slides sont déjà disponibles en ligne</a> et <a href="http://www.paris-web.fr/telechargements/2011/01-jeudi/JE-PA-08-RYharrassarry/tester_vos_services_mythes_et_realites.pdf">en PDF</a>.</em></p>
<h3>La formule de Nielsen</h3>
<p>Nielsen a induit une formule qui détermine le nombre de problèmes trouvés en
fonction du nombre d'utilisateurs testés. Notamment, cette formule exprime
que 5 utilisateurs trouvent 85% de problèmes.</p>
<p>Mais en fait la formule de Nielsen est spécifique à chaque site
(d'après une étude de Jared Spool) donc 5 utilisateurs ne suffisent pas
dans la vraie vie.</p>
<h3>Les évaluations CUE</h3>
<p>On va résumer ici 8 études de 1998 à aujourd'hui qui comparent diverses
méthodes d'évaluation. On les appelle CUE, soit Comparative Utilisability Evaluation.</p>
<p>Première question: est-ce possible de trouver tous les problèmes d'ergo sur un site ?
A priori non : plus on teste, plus on en trouve, mais c'est a priori
impossible de trouver tous les problèmes.</p>
<p>Ensuite, il y a plusieurs types de bugs : mineur, sérieux, critique. Les
problèmes critiques ne sont pas tous trouvés.</p>
<p>Dans l'étude CUE8, on a posé une même question, ou une même action à réaliser,
pour un même site, à plusieurs utiisateurs. On a utilisé une accroche marketing
proche de la réalité, par exemple vérifier la promesse de
budget.com qu'on peut louer une voiture en 60 secondes.</p>
<p>Il faut toujours mesurer plein de choses, notamment : le temps de
réalisation des tâches, les taux de succès, la satisfaction. Il faut
exclure les temps mesurés pour les échecs pour calculer les moyennes.</p>
<p>Une autre étude demandait d'exécuter 4 tâches définies, plus une cinquième
tâche laissée libre, au choix de l'utilisateur. On détermine le parcours
suivant le résultat attendu (Note de Julien: je ne sais plus trop
ce que signifiait cette dernière phrase).</p>
<p>Autre point important, il faut avoir une grille d'évaluation.
La grille d'évaluation permet de synthétiser, confronter entre plusieurs
inspecteurs, entre plusieurs versions.</p>
<h3>Pour en savoir plus</h3>
<p>On peut aller lire <a href="http://blocnotes.iergo.fr/articles/tests-utilisateurs-mythes-et-realites/">l'article "Tests Utilisateurs" sur le blog "Ergonomie" de Raphaël Yharrassarry</a>.</p>
Comment marche un navigateur, par Anthony Ricaudurn:md5:48881abb727b5300b9bfe0a76af405962011-12-23T10:33:00+01:002011-12-26T11:20:29+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011Anthony RicaudCSSDOMJavascriptnavigateurpariswebparisweb2011web <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/un-navigateur-comment-ca-marche.php">conférence de Anthony Ricaud à Paris-Web 2011</a>. <a href="http://hanblog.info/blog/post/2011/10/Paris-Web-2011">Les slides sont déjà disponibles en ligne</a> et <a href="http://www.paris-web.fr/telechargements/2011/01-jeudi/JE-PA-06-ARicaud/un_navigateur_comment_ca_marche.pdf">en PDF</a>.</em></p>
<p>En gros, sur le web, on a 4 moteurs principaux: Presto (chez Opera), Gecko (chez Firefox), Trident (chez Microsoft), et WebKit (chez Chrome et Safari).</p>
<h3>La requête HTTP</h3>
<p>Lorsqu'on tape une requête, il se passe d'abord :</p>
<ul>
<li>une analyse: le navigateur récupère le protocole, le domaine</li>
<li>il réalise une requête DNS pour retrouver l'IP</li>
<li>il ouvre une connexion TCP/IP et réalise une requête HTTP</li>
<li>il récupère alors la page voulue.</li>
</ul>
<h3>Mode du rendu</h3>
<p>Bon, maintenant, il faut savoir que les navigateurs se fichent bien des standards. Tout
ce qui compte, c'est savoir dans quel mode on est: mode XML, mode quirks, ou mode standard.
Comme vous le savez sans doute, c'est défini par le doctype et/ou le content-type de la réponse.</p>
<h3>Application des règles CSS</h3>
<p>On classifie les règles CSS par type de règle pour pouvoir les rechercher
très rapidement ensuite (table de hachage). Un type, c'est: id, classe ou pseudo-classe, élément ou
pseudo-élément, autres (genre sélecteur d'attribut). Et quand le sélecteur a plusieurs
morceaux, on prend le morceau le plus à droite pour classer.</p>
<p>Tout ce qui est dans "autres" ralentit pas mal le traitement. De même, plus le sélecteur a de
morceaux, plus ça sera lent. Une bonne règle à se rappeler, en gros, c'est que si le sélecteur
doit échouer, il doit le faire vite (pour chaque élément
de la page), car c'est ce qui arrive le plus souvent sur une page. En passant, c'est pourquoi le sélecteur de descendance est un peu déconseillé.</p>
<p>Mais dans la vraie vie
ça reste plus ou moins négligeable.</p>
<h3>Le rendu</h3>
<p>Puis on fait un arbre de rendu, ce qu'on appelle l'arbre DOM, qui correspond
à l'arbre des balises dans le document HTML.</p>
<p>On calcule le layout (où sont les éléments, quelles sont leurs tailles). C'est un
des trucs les plus longs, ça se fait dans le sens descendant d'abord,
puis dans le sens montant. Et parfois il y a des allers-retours.</p>
<p>Puis on fait le painting, le dessin. Historiquement, c'était le processeur qui faisait tout,
mais à présent on délègue plus au processeur graphique quand c'est possible,
en utilisant des techniques
de compositing.</p>
<h3>Le DOM</h3>
<p>Lorsqu'on utilise Javascript, ce sont surtout les accès au DOM qui sont lents
(même si c'est moins vrai aujourd'hui). Notamment, il faut faire attention
aux reflows intempestifs déclenchés par des accès DOM.</p>
<p>Les nouveaux moteurs Javascript se sont beaucoup améliorés en vitesse,
notamment en utilisant des techniques de type JIT, mais
il ne faut pas oublier le DOM !</p>
<h3>Des liens:</h3>
<ul>
<li><a href="http://articles.nissone.com/2011/12/fonctionnement-navigateur-soiree-performance-web/">Delphine Malassingne a fait un compte rendu assez complet</a></li>
<li><a href="http://hanblog.info/blog/post/2011/10/Paris-Web-2011">Anthony Ricaud a publié sa présentation sur son blog</a></li>
<li><a href="http://blogmarks.net/user/rik/marks/tag/navigateur-marche">Il a aussi partagé un ensemble de liens</a></li>
</ul>
Échappement des noms de champs et de tables avec DbUniturn:md5:7a5744fbfb4bb027a1c90adfe307a6962011-11-18T18:36:00+01:002012-07-01T17:31:09+02:00Julien WajsbergInformatiquedbunitderbyhsqlhsqldbjavaquote <p>Vous vous en rappelez sans doute, je vous avais parlé <a href="http://www.everlong.org/blog/index.php/post/2011/09/%C3%89chapper-automatiquement-les-noms-des-champs-et-des-tables-en-JPA-2" hreflang="fr" title="Échapper automatiquement les noms des champs et des tables en JPA 2">de l'échappement automatique des noms de champs et de tables en JPA 2</a>, et ça vous avait déjà diablement intéressé. Hé bien voilà, le temps des tests unitaires est venu, et pour cela, on utilise <a href="http://www.dbunit.org" hreflang="en">DbUnit</a> et <a href="http://hsqldb.org" hreflang="en">HSQLDB</a><sup>[<a href="https://everlong.org/blog/index.php/post/2011/11/%C3%89chappement-des-noms-de-champs-et-de-tables-avec-DbUnit#pnote-441-1" id="rev-pnote-441-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>Afin de gérer l'import des données SQL pour les tests unitaires, on étend la classe <a href="http://www.dbunit.org/apidocs/org/dbunit/DataSourceBasedDBTestCase.html" hreflang="en">DataSourceBasedDBTestCase</a>, avec une petite mécanique qui permet d'aller chercher automatiquement le fichier de données qui porte le même nom que la classe de test.</p>
<p>Et voilà: j'obtenais une jolie exception <code>NoSuchTableException: NOM_DE_MA_TABLE</code> (en majuscules, donc).</p>
<p>Cette classe utilitaire nous permet de surcharger la méthode <code>setUpDatabaseConfig</code>:</p>
<pre class="java java" style="font-family:inherit">@Override
<span style="color: #000000; font-weight: bold;">protected</span> <span style="color: #000066; font-weight: bold;">void</span> setUpDatabaseConfig<span style="color: #009900;">(</span>DatabaseConfig config<span style="color: #009900;">)</span> <span style="color: #009900;">{</span>
<span style="color: #000000; font-weight: bold;">super</span>.<span style="color: #006633;">setUpDatabaseConfig</span><span style="color: #009900;">(</span>config<span style="color: #009900;">)</span><span style="color: #339933;">;</span>
config.<span style="color: #006633;">setProperty</span><span style="color: #009900;">(</span>DatabaseConfig.<span style="color: #006633;">PROPERTY_ESCAPE_PATTERN</span>, <span style="color: #0000ff;">"<span style="color: #000099; font-weight: bold;">\"</span>?<span style="color: #000099; font-weight: bold;">\"</span>"</span><span style="color: #009900;">)</span><span style="color: #339933;">;</span>
config.<span style="color: #006633;">setProperty</span><span style="color: #009900;">(</span>DatabaseConfig.<span style="color: #006633;">FEATURE_CASE_SENSITIVE_TABLE_NAMES</span>, <span style="color: #003399;">Boolean</span>.<span style="color: #000066; font-weight: bold;">TRUE</span><span style="color: #009900;">)</span><span style="color: #339933;">;</span>
<span style="color: #009900;">}</span></pre>
<p>Avec ces deux propriétés, on dit deux choses :</p>
<ul>
<li>on échappe les noms des champs et des tables lors des requêtes</li>
<li>on garde le nom de la table tel que spécifié dans le fichier de données, on ne cherche pas à le mettre en majuscules ou minuscules comme c'est fait par défaut.</li>
</ul>
<p>Et voilà le travail !</p>
<p>Attention, la propriété d'échappement est à adapter en fonction de la base que vous utilisez; notamment, avec MySQL, il faut utiliser des guillemets inversés au lieu des guillemets doubles.</p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="https://everlong.org/blog/index.php/post/2011/11/%C3%89chappement-des-noms-de-champs-et-de-tables-avec-DbUnit#rev-pnote-441-1" id="pnote-441-1">1</a>] Note: j'avais le même problème avec Derby, mais pas avec MySQL, sans doute parce que je l'avais configuré en "case insensitive".</p></div>
Les neurosciences au service du design numérique, par Marc Van Rymenanturn:md5:0bbbe7fb67d6a1dfcae3700100d406fe2011-11-17T22:49:00+01:002011-12-27T15:46:06+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011designmarc van rymenantneurosciencespariswebparisweb2011 <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/la-science-au-service-du-design.php">conférence de Marc Van Rymenant à Paris Web 2011</a>.</em></p>
<h3>Le comportement ?</h3>
<p>Un écran génère des mauvais comportements.
Comment faire pour générer un comportement d'un certain type ?</p>
<p>C'est un constat: on veut plus de plaisir à faire des choses, et on veut
moins de travail, moins d'emmerdes. La solution est donc simple: il faut
fournir le plus de plaisir avec le moins d'ennuis !</p>
<p>Un exemple simple: en utilisant les meilleurs intervenants, Nespresso a
pourtant lancé un site avec un retour sur investissement négatif.
Comment est-ce possible ? Avec les techniques de neuroscience, on a
pu améliorer ce paramètre.</p>
<h3>Le comportement est un produit du cerveau</h3>
<p>Les gens n'agissent pas comme ils pensent, ou comme on pense qu'ils pensent.</p>
<p>Devant un écran, 5% de l'activité du cerveau est conscient, le reste est non conscient.
Avec un simple stimuli, beaucoup d'activités sont stimulées dans le cerveau.</p>
<h3>Le public participe</h3>
<p>Ici, le conférencier a distribué des feuilles au public. Ces feuilles
étaient similaires: elles contenaient tous les nombres entre 1 et 79, tous
placés au même endroit. Cependant, sur la moitié de ces feuilles,
une grille était dessinée. Après étude des feuilles, on s'apercevait alors
que les nombres étaient rangés selon un ordre bien défini, mais cet
ordre était plus difficile, presque impossible, à découvrir sur la feuille sans grille.
À noter que dans les deux cas, on ne s'apercevait tout de même pas
de l'ordre caché au départ.</p>
<p style="text-align: center"><img src="https://everlong.org/blog/public/feuille_chiffres_neuroscience_cc_romy_tetue.jpg" alt="Feuille distribuée par le conférencier, contenant des nombres en désordre apparent" title="Photo de la feuille distribuée, Copyright Romy Tetue (CC BY-SA 2.0)" /></p>
<p>Le conférencier nous a alors demandé de chercher les nombres dans l'ordre
séquentiel, pendant une minute, et nous a demandé à quel nombre nous
nous étions arrêté à l'issue du temps. On s'est aperçu que les participants
avec la version avec grille étaient allés bien plus vite. Inconsciemment,
le cerveau s'était servi de la grille pour chercher plus facilement.</p>
<h3>L'eyetracking n'est qu'un outil</h3>
<p>L'eyetracking est aussi un outil utile: il permet de retracer le
parcours des yeux. Mais attention, il ne faut pas regarder le parcours
lui-même mais aller plus loin et chercher pourquoi ce parcours a été
utilisé. On s'aperçoit que pour un même site, le parcours des yeux est
différent en fonction du but recherché.</p>
<h3>Parcours d'un site avec son cerveau</h3>
<p>On découvre l'écran avec la partie animale du cerveau, le thalamus.
En gros il voit flou l'écran et essaie d'aller chercher ce qui est pertinent
avant d'analyser plus loin.</p>
<p>Ensuite, le cerveau utilise le putamen, siège des plaisirs immédiats.</p>
<p>Puis, c'est le globus pallidus qui est utilisé: une porte s'ouvre vers
le cortex pour lui dire ce qui est intéressant.</p>
<p>Le cortex analyse ensuite réellement le contenu.</p>
<p>On prend alors un exemple du site web Cartier, où le design excite la
partie animale/émotionnelle mais la partie cortex/analyse a une réponse
aversive/négative, ce qui est très déceptif globalement.</p>
<h3>Une stratégie du comportement</h3>
<p>Il faut créer une stratégie comportementale, créer une architecture de
l'information, pour essayer de générer un comportement "retrieve
and discover" (récupération et découverte).</p>
<p>Il faut ensuite créer une architecture d'écran, essayer de déterminer
l'ordre de lecture du site pour pouvoir ensuite analyser les eyetrackings
avec objectivité et des certitudes: préparer les scénarios, voir ou se
porte l'attention, quelles sont les zones regardées, analyse des zones,
complexité, émotions, engagement, actions, mémorisation, verbalisations.</p>
<p>La conception classique oppose le design et la technique, utilise les
fantasmes, décide par un "j'aime ou j'aime pas". Au contraire,
la conception orientée comportement va utiliser le design comportemental,
les habitudes de la réalité, des tests neurologiques, et des résultats.
Toute l'organisation doit mettre le client au centre, se focaliser sur
la culture de la compagnie.</p>
<h3>Les sciences comportementales au service du design</h3>
<p>En conclusion, appliquons les résultats de la recherche des sciences
comportementales, et designons sur des faits comportementaux, pas sur
des impressions du type "j'aime, j'aime pas".</p>
<h3>Pour en savoir plus</h3>
<p>On peut consulter le <a href="http://www.simplifyinginterfaces.com">blog Simplifying Interfaces</a> de Marc Van Rymenant, qui regorge d'articles sur le sujet issus des cas qu'ils ont traités.</p>Tester l'ergonomie de son site à vil prix, par Maurice Svayurn:md5:aadbd301b40718c44a6d2ef443d55c032011-11-17T22:26:00+01:002011-11-17T22:36:35+01:00Julien WajsbergParis-Web 2011maurice svaypariswebparisweb2011tests utilisateurs <p><em>Ce billet est un compte rendu de la <a href="http://www.paris-web.fr/2011/conferences/tester-lutilisabilite-de-son-site-web-quand-on-na-pas-de-budget.php">conférence de Maurice Svay à Paris-Web 2011</a>. <a href="http://www.slideshare.net/mauricesvay/comment-tester-lergonomie-de-son-site-mme-sans-budget">Les slides sont déjà disponibles en ligne</a> et Maurice a publié <a href="http://svay.com/blog/comment-tester-lergonomie-de-son-site-meme-sans-budget-les-tests-do-it-yourself/">un premier billet sur le sujet sur son blog</a>.</em></p>
<h3>Qu'est-ce que des tests d'utilisabilité ?</h3>
<p>Le principe: on va regarder les gens utiliser le site.</p>
<p>Généralement, ça se fait dans un laboratoire de tests utilisateurs, ça coute cher. Le plus important, c'est d'abord de trouver les problèmes d'utilisabilité. On va donc essayer de faire les tests autrement.</p>
<h3>Pourquoi le faire moins cher</h3>
<p>Plusieurs raisons possibles:</p>
<ul>
<li>pas de budget</li>
<li>plus facile de convaincre d'en faire, voire de se passer de l'accord</li>
<li>en faire plus fréquemment</li>
<li>une approche moins couteuse, ça fait moins peur aux décideurs</li>
</ul>
<h3>Première méthode: les faire soi-même</h3>
<p>On a besoin de :</p>
<ul>
<li>un utilisateur</li>
<li>un observateur</li>
<li>un lieu</li>
<li>pouvoir filmer</li>
<li>un scénario des tâches à réaliser</li>
</ul>
<h4>comment trouver un utilisateur ?</h4>
<p>Il faut se débrouiller :</p>
<ul>
<li>la famille
<ul>
<li>attention: ils peuvent être tentés de faire plaisir</li>
</ul></li>
<li>les collègues
<ul>
<li>attention aux intérêts d'influencer le projet</li>
</ul></li>
<li>les étudiants
<ul>
<li>souvent d'accord pour gagner un peu de sous</li>
<li>ils savent utiliser les nouvelles technos</li>
<li>on peut aller voir les professeurs dans les écoles</li>
</ul></li>
<li>et même les utilisateurs, les vrais</li>
</ul>
<h4>Rôles de l'observateur</h4>
<p>Il doit permettre à l'utilisateur de suivre un scénario. Pour cela, il a des missions :</p>
<ul>
<li>répondre aux questions</li>
<li>inciter l'utilisateur à penser à haute voix</li>
</ul>
<p>Ça peut être nous, mais attention, ça demande un peu de pratique pour rester neutre. On doit se présenter comme un observateur, et pas comme un membre de l'équipe.</p>
<h4>Trouver un lieu</h4>
<p>Ça ne devrait pas poser de problème: une salle de réunion, etc.</p>
<h4>Enregistrer le test</h4>
<p>Des logiciels existent :</p>
<ul>
<li>sur PC: <a href="http://camstudio.org/">CamStudio</a> est un logiciel open source qui sait aussi enregistrer le micro</li>
<li>sur Mac: <a href="http://silverbackapp.com/">Silverback</a> coute 70$, ou Quicktime qui vient avec l'OS</li>
<li>sur Linux, <a href="http://recordmydesktop.sourceforge.net/">recordMyDesktop</a> remplit bien son rôle également</li>
</ul>
<h4>À faire avant la session</h4>
<ul>
<li>préparer le matériel</li>
<li>installer les logiciels</li>
<li>imprimer des documents, genre accord de participation, confidentialité, etc</li>
</ul>
<h4>En début de session</h4>
<ul>
<li>accueillir l'utilisateur</li>
<li>se présenter en tant qu'observateur indépéndant (pas en tant que personne impliquée dans le projet)</li>
<li>donner la compensation au testeur: c'est vraiment à faire avant le test, car ainsi ils ne cherchent pas à faire plaisir pendant le test pour mériter la compensation</li>
<li>mettre en confiance l'utilisateur: on ne veut pas tester l'utilisateur, on veut tester le site</li>
<li>faire signer les docs</li>
<li>réinitialiser le test, notamment l'historique du navigateur: liens visités, autocomplétion...</li>
<li>discuter avec l'utilisateur, et essayer de personnaliser le test, c'est-à-dire réussir à ce que le test puisse correspondre à des usages qu'il pourrait vraiment avoir.</li>
</ul>
<h4>Pendant la session</h4>
<p>On débute par un test de repérage avec des questions faciles: quel est le type de ce site, qu'est-ce qu'on peut faire avec ce site...</p>
<p>Puis on continue avec les vraies tâches : on donne un contexte, et on donne un objectif.
Par exemple: "vous allez voir votre famille à Lyon, vous devez acheter des billets de train." On lui dit pas s'il réussit, on donne pas d'indices.</p>
<p>On essaie de limiter la session à 20 minutes. On répond ensute aux questions qu'il a pu avoir pendant la session. Enfin, on le remercie puis on passe au cobaye suivant.</p>
<h4>En fin de session</h4>
<p>Il faut tout de suite prendre des notes tant que c'est frais.</p>
<p>On analyse seul ou à plusieurs.</p>
<h4>Coût final de cette méthode</h4>
<p>40€, soit le coût de l'utilisateur.</p>
<h3>Seconde méthode: test guérilla</h3>
<p>On choisit un lieu où il y a du wifi (genre starbucks). Il faut être sympa avec les utilisateurs, essayer de cibler les gens qui font pas grand chose, avec une accroche du type "si vous pouvez m'aider avec mon site", etc.</p>
<p>Dans un café, il y a pas mal d'utilisateurs différents, c'est intéressant. On va utiliser un scénario simplifié, pour faire une session plus courte, de l'ordre de 10 à 15 minutes.</p>
<p>Le coût final est 10€.</p>
<h3>Troisième méthode: les tests à distance</h3>
<p>Des services existent déjà; par ailleurs, ils ont déjà des panels d'utilisateur.</p>
<p>Le lieu est tout choisi: l'utilisateur est chez lui, dans un environnement potentiellement convivial. Les configurations sont forcément hétérogènes, ce qui est soit un avantage, soit un inconvénient, selon les tests à réaliser.</p>
<p>Quelques exemples:</p>
<ul>
<li>[usertesting.com](http://usertesting.com] et <a href="http://trymyui.com">trymyui.com</a>, avec des utilisateurs anglophones</li>
<li>en France, on a <a href="http://appili.com">appili.com</a>. Les utilisateurs semblent moins impliqués, moins réactifs</li>
<li>possibilité un peu différente: <a href="http://testapic.com">testapic.com</a>: ce ne semble pas vraiment être un test utilisateur, plutôt un test marketing</li>
<li><a href="http://youeye.com">youeye.com</a> permettrait de réaliser une carte de chaleur du site analsé; ce n'est pas encore disponible mais ça semble intéressant.</li>
</ul>
<p>Le coût pour chacun de ces services est d'environ 30€ par test.</p>
<h3>En conclusion</h3>
<p>Les méthodes exposées ici permettent de faire des tests à bas prix. Si on a le budget, c'est toujours mieux de demander à des pros, mais le plus important, c'est de faire des tests !</p>
<h3>Des questions</h3>
<ul>
<li>Comment rétribuer, de manière comptable: on peut utiliser par exemple des bons d'achat, des cadeaux.</li>
<li>Une remarque: il faut essayer d'avoir des utilisateurs différents à chaque fois.</li>
<li>combien de personnes faut-il compter ? Il n'y a pas de règle d'or, on peut compter environ 3, 4 utilisateurs par jour, et finalement, on en fait tant qu'on trouve des problèmes.</li>
</ul>